Septembre 2022, encore une fois, une de nos familles au tribunal
Début septembre 2022, après un signalement des services sociaux, un de nos enfants, une de nos familles comparaissaient une nouvelle fois devant le Juge des Enfants. Pour notre association, Autisme Côte d’Emeraude, ce n’était pas le premier cas de l’année. Pour cette famille c’était la seconde fois en quatre ans !
Comme d’habitude, cette comparution faisait suite à des mois de courriers, de convocations à des réunions avec des fonctionnaires incompétents en matière de TSA, manquant de solutions, soucieux d’ouvrir le parapluie pour se protéger. Comme d’habitude ces mois ont été une longue souffrance, pour l’enfant porteur d’autisme et pour la famille. Une inquiétude croissante qui a empêché toute idée de vacances d’été, et même de détente. Comment penser à autre chose quand vous craignez de voir votre enfant placé ?
Cette comparution devant le Juge des Enfants s’est heureusement traduite par un non lieu, et puis point… Ça s’arrête là…
Les auteurs du signalement abusif ont certainement, eux, passé de très bonnes vacances, et leur carrière va se poursuivre tranquillement jusqu’à la prochaine famille qu’ils vont juger bon d’accuser.
Pour nous ces fonctionnaires ne peuvent pas se cacher derrière leur formation incomplète. Ceux parmi les travailleurs sociaux qui en avaient l’envie ont pu combler les lacunes de leurs études par un minimum d’apprentissage personnel : les ressources ne manquent pas, quand on aime son métier, et surtout quand on aime les gens.
Quelques points intéressants quand même pour nous, association dévouée à faire connaître l’autisme, et à protéger nos familles :
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Il semble que la Juge des Enfants ait une connaissance minimum des TSA, elle a dit avoir eu une formation sur le sujet.
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Le fait que la famille soit adhérente d’une association comme la nôtre, et puisse bénéficier de notre accompagnement, venir aux cafés rencontre, semble avoir compté dans la décision de la magistrate.
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Un témoignage écrit d’Autisme Côte d’Emeraude a été pris en compte.
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La famille a pu fournir des preuves que l’enfant était suivi par des professionnels, dont un connu au sein d’Autisme Côte d’Emeraude.
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Après un travail de documentation nous avons pu, dans l’urgence, fournir à l’avocate de la famille un argumentaire qui lui a été utile dans sa plaidoirie. Cette avocate a bien fait son travail, et nous espérons garder avec elle un contact utile.
Nous sommes vraiment heureux de ce dénouement positif, et tristes pour les familles qui bientôt vivrons le même calvaire.