Gendarme de dos

Un jeune autiste blessé lors d’un contrôle de gendarmerie

Il y a quelques jours, Roman, 22 ans, porteur de troubles autistiques, attendait son bus assis sur un banc. Il n’a pas compris l’intervention des forces de l’ordre et a tenté de fuir. Les gendarmes l’ont plaqué au sol et menotté. Un traumatisme pour le jeune homme !

https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/saint-paul/gare-routiere-de-saint-paul-un-autiste-blesse-lors-d-un-controle-de-gendarmerie-1494740.html

Les forces de l’ordre représentent l’autorité publique. Leur travail est difficile, par la variété des situations, des territoires, et des publics auxquels elles sont confrontées. En conséquence leur premier abord souvent prudent, voire méfiant. Pour autant, dans un régime politique démocratique le citoyen n’est pas un suspect par nature.

Un ancien représentant des forces de l’ordre, adhérent d’Autisme Côte d’Émeraude, a constaté ces dernières années une évolution dans la formation à « l’intervention professionnelle » des policiers et gendarmes, notamment dans certaines unités. Cette formation tend à s’éloigner des attitudes courtoises, respectueuses, qui permettent des contrôles en douceur. Elle se rapproche de méthodes de positionnement/encerclement visible, et d’un autoritarisme gestuel et verbal hors de circonstance. Ces attitudes sont génératrices de tensions qui, au moindre imprévu, dégénèrent.

Des guides ont été élaborés pour préparer les forces de l’ordre et les personnes avec autisme, aux interactions policiers/gendarmes/citoyens. Nous les avons diffusés ces dernières années, et les tenons toujours à la disposition des personnes qui souhaiteraient en prendre connaissance : demandez les ! (courriel à )